Guérir pour devenir la mère que l’on est vraiment

Pourquoi guérir ?

Quand j’ai commencé ma première thérapie à l’âge de 20 ans, notamment pour guérir (de) mon lien maternel, mon objectif était tout simple : je voulais guérir pour aller mieux.

Souffrant d’un mal-être opaque (mais bien dissimulé!), j’étais persuadée que les pistes d’exploration allaient être faciles à trouver et que les résultats allaient être rapides, efficaces et définitifs.

3 ans après, le moment était venu pour moi de marcher seule car j’avais compris à peu près ce qui m’emprisonnait et empoisonnait la vie.

Mais surtout je n’avais pas l’impression de sortir du brouillard… En étais-je prête ? avec le recul, pas sûre.

Il faut dire qu’à aucun moment je n’ai réussi à parler de ma mère (qui était pourtant la démarche première auprès du thérapeute).

Mais les sujets n’ont pas manqué et ce travail m’a permis de trouver des repères pour fonder les bases d’une vie plus équilibrée…

Ce fût aussi l’occasion de prendre conscience à quel point j’étais (je m’étais) bayonnée, auto-censurée au sujet de ma mère.

De plus, nos rdv hebdomadaires ont fait naître en moi le droit d’exister, que mon histoire était digne d’intérêt (même si la personne à qui je la confiais était payée pour l’écouter !) et que j’avais le droit de juger mon passé. J’avais un droit de regard sur MA vie.

 

La guérison : un processus d’empuissancement personnel 

 

Aujourd’hui, 16 ans après cette première démarche de cheminement personnel et de résilience, je comprends que choisir de guérir ce n’est pas le faire pour les autres. Pour mieux les comprendre, mieux les aimer, leur pardonner etc.

Mais bien pour SOI. Pour se retrouver soi-même, contacter son essence, sa véritable nature et le sens de notre existence sur Terre.

Bien sûr qu’après être en paix, en amour et en connexion avec soi, nous sommes ensuite capables de l’être avec les autres, et ceci est important car nous sommes des êtres relationnels et nous vivons tous et toutes en interdépendance.

Donc guérir c’est aussi aider les autres à le faire mais de manière involontaire.

Au terme de guérison émotionnelle je préfère celui d’harmonisation émotionnelle. Car nous ne guérissons jamais complètement la (les) blessure en elle-même qui reste indélébile dans notre mémoire cellulaire et psychique. Mais ce que nous guérissons c’est notre rapport avec elle.

Et c’est là que nous contactons notre puissance personnelle, vitale et créative : nous retrouvons le pouvoir sur notre vie.

Il en est de même pour notre maternité et notre lien mère-enfant.

 

Guérir pour devenir la mère que l’on est vraiment 

 

Au cours de ma matresence, j’ai réalisé que devenir la mère que j’étais au fond de moi, ce n’était pas devenir la mère que je n’ai pas eu, ni le contraire de celle que j’ai eu.

Mais c’était accepter d’être tout cela. C’est-à-dire, faire cohabiter toutes mes parts, même celles qui ont été façonnées et abîmées par le lien maternel.

En acceptant cet état de fait, j’ai pu réellement plonger dans mes profondeurs, faire ce fameux « shadow work » et ainsi devenir créatrice de ma réalité, réécrire l’histoire mon passé à la lumière d’une multitude de prises de conscience et surtout grâce à de nombreux outils de développement personnel et spirituel. (Human Design, enfant intérieur, médecine du cacao sacré, cercles de femmes etc)

Tous ceux que je te propose en accompagnement collectif ou individuel afin de t’aider toi aussi à trouver les ressources dont tu as besoin afin de créer une maternité respectueuse et alignée 🙂